mercoledì 11 febbraio 2009

L' UNIVERS D' EMILE MOREL




Emile, je viens d’ observer attenctivement tes oeuvres publieés sur ton blog, http://emile.morel.over-blog.com/, qu’ on va conseiller vivement à nos lecteurs de visiter. Dès qu’on voit tes créations on arrive dans un monde des rèves. J’ ai eu le sentiment d’ etre dans des contes de fées, contes pour adultes évidemment. Qu’ est-ce que tu voudrais me diree à propros du choix stylistique de tes oeuvres?


J'ai un goût certain pour les contes de fée. Parmi mes préférés je pourrais citer Peter Pan, Pinochio, Alice au pays des merveilles, le petit Poucet et Hansel et Gretel. Mais avant tout je voue une véritable passion au genre fantastique et au merveilleux. Dessiner une rue avec des voitures ne m'intéresse pas...



Voudrais tu, S' il te plaît , me raconter de ton réve le plus incroyable?
Mes rêves sont d' une banalité totale, cependant j'ai le souvenir d'un que j' ai fait enfant. Je fottais dans un univers chatoyant de couleurs. Ce qu' il y avait d' unique dans ce rêve et qui ne s' est plus reproduit depuis, c' est cette conscience d' un rêve en couleur.



L’ ambience est prédominante dans tes oeuvres: dans une parfaite combinaison entre rève et cauchemar, peuplées par des personnages fantastiques, merveilleuses femmes avec des mains à la place des pieds, couvertes des tatouages, luxurieuses, des demi-monstres. Etres humains et animaux, animaux et etres humains. Et par fois, tous les deux ensemble. Quelle est la raison pour la quelle ces deux espèces sont toujours là dans tes oeuvres et souvent elles se mélent l’ une avec l’autre?


J' aime les monstres, l' étrangeté des créatures, leur pouvoir de fascination. Si je peux un peu fasciner le spectateur avec mes créatures et mes paysages, alors je suis content. Je travaille beaucoup sur l' idée du centaure, les proportions de cet être fabuleux sont à mes yeux parfaites. Simplement je le prersonnalise un peu, remplaçant son corps de cheval par celui d' un chien, animal à mon sens plus grotesque. Le fait de placer des mains au bout des pattes évoque pour moi une forme de dégoût. Quant aux nombreux tatouages, c'est une façon d' introduire un dessin au milieu du dessin, à la manière d' une fenêtre, d' une mise en abîme.





Il y a toujours une remémoration sexuelle dans tes cadres. Parfois implicite, d’ autres explicite. Toutefois toujours cachée par une elegance excellente dans le choix de la combinaison des couleurs. Quelle importance a ceci pour ton travail?


Je suis obsédé par le sexe, il est omniprésent dans mn travail. J' essaye cependant de ne pas l' aborder de manière trop frontale et de le disséminer un peu dans chaque parcelle du tableau. Mêler séxualité et merveilleux est pour moi naturel, c' est toujours cette idée de pouvoir d'attraction et de fascination.




Ton travail évoque des emotions formidables, chaque moment depensé en plus en regardant une de tes oeuvres porte à la découverte d’ un nouveau détail caché. Il y a une attention presque obsessive pour le détail. Où est-ce que tu trouves l’ insipation nécessaire pour obtenir ces résultats?


La myriade de petits détails, les mises en abîmes, sont autant de manières d' inviter le spectateur à venir voyager dans mes paysages, à s' y perdre, à s' évader. C' est pourquoi il est important de pouvoir voir mon travail à sa juste échelle.







Est-ce que s’ agit d’ une idylle ce que tu propros, ou bien d’ une peure?Ou tous les deux?


Je ne sais pas si la vie dans les mondes que je crée est idéale. Ce qui est sûr c'est que moi, je m' y sens bien.





Penses-tu que la societé moderne peut-elle se refléter dans ces oeuvres? Quelle est ton avis à propros de la societé contemporaine?


Je pense que ce n' est pas à moi de répondre à cette question. J' ai l' impression que mes images n' ont pas d' âge. Je le vérifie quand je vois qu' elles interpellent autant les vieillards que les enfants, les mères de familles ou les jeunes branchés. Quant à ma vision de la société contemporaine c' est un mélange d' incompréhension, de crainte, et de dégoût avec flottant de part et d' autre des îlots de beauté absolue.





Qu’est-ce t’ as en projet pour la prochaine année?


Il y a un projet d' exposition à Shangaï et en Corée du sud. En attendant mon travail est visible en permanence à la galerie Albert Bénamou à Paris.


Personellement, j’ ai eu le plaisir de te contacter après le visionnement de tes travaux digitaux, mais avant la découverte de l’ art digitale, c’ étatit qui Emile Morel?


J' ai toujours dessiné de manière obsessionnelle. A l' âge où les petits garçons délaissent leurs crayons de couleur pour aller jouer au foot ou à la bagarre, moi je dessinais et je ne me suis jamais arrété.





à partir de l' observation de tes oeuvres on voit qui' il y a des rappelles à L'infer décrit par le poète italien Dantes, est-ce que c'est correcte cette interpretation?



C' est pas la première fois que l' on me pose cette question. Je crois qu' il faut sérieusement que je songe à le lire...





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Emile, ho appena terminato una lunga ed accurata osservazione dei tuoi lavori, pubblicati sul tuo blog che ricordiamo, http://emile.morel.over-blog.com/ e che consiglio caldamente a tutti di visitare. Fin da subito si viene catapultati in un mondo favoloso. Ho visto delle vere e proprie favole “materializzarsi” sotto i miei occhi. Certo, delle favole per soli adulti. Cosa mi vuoi raccontare a proposito della scelta stilistica delle tue creazioni?


Certo adoro le favole. Tra le mie preferite posso citare Peter Pan, Pinocchio, Alice nel Paese delle Meraviglie, Pollicino e Hansel e Gretel. Ma prima di tutto nutro una vera passione per il genere fantastico. Disegnare una via con delle macchine non m' interessa...


Saresti così gentile da raccontarmi il sogno più incredibile che hai mai fatto?


I miei sogni sono di una banalità totale, però ho il ricordo di un sogno che feci da bambino. Mi trovavo in un universo cangiante di colori. Ciò che c' è di unico in questo sogno è che non si è mai più ripetuto, di questo ne ho la consapevolezza.


L’ ambientazione è predominante nelle tue opere. A metà tra sogno e incubo, popolate da personaggi di fantasia, bellissime donne con delle mani al posto dei piedi, ricoperte di tatuaggi, libidinose, mezzi mostri. Esseri umani ed animali, animali ed esseri umani. E persino ambedue le cose insieme. Qual’ è il motivo per cui queste due specie sono eternamente presenti nei tuoi lavori e spesso si confondono l’ un l’ altra?


Amo le creature mostruose, la loro stranezza ed il loro fascino. Se posso ammaliare lo spettatore con le mie creature ed i miei paesaggi, allora sono contento. Lavoro molto sull' idea del centauro, le proporzioni di questo essere favoloso appaiono perfette ai miei occhi. Semplicemente io lo personalizzo, sostituendo il suo corpo di cavallo con quello di un cane, che risulta più grottesco. Il fatto di mettere delle mani al posto dei piedi evoca in me il disgusto. Quanto alla presenza dei numerosi tatuaggi sui corpi dei miei mostri, è un modo per introdurre un disegno al centro di un altro disegno, come fosse una finestra, "un sogno nel sogno".



C’ è sempre un richiamo sessuale nei tuoi quadri. Ora esplicito, ora implicito. Però sempre velato da un’ eleganza sopraffina nella scelta e nella combinazione dei colori. Quanto è importante per te questa componente?


Sono ossessionato dal sesso, è onnipresente nel mio lavoro. Tuttavia cerco di non affrontarlo in maniera scontata e distribuisco questo elemento all' interno del mio quadro. Mescolare la meraviglia con la sessualità è per me molto naturale, è sempre la stessa idea di potere d' attrazione e di fascino.


Il tuo lavoro evoca emozioni molto forti, per ogni istante in più speso su una tua opera, si aggiunge una scoperta, un particolare nascosto. C’ è una cura maniacale per il dettaglio. Dov’ è che trovi l’ ispirazione necessaria ad ottenere questi risultati?


Le miriadi di piccoli dettagli, le mises en abîmes, sono un escamotage per invitare lo spettatore a viaggiare nei miei paesaggi, a perdercisi, a fuggirne. Per questo è importante osservare il mio lavoro dal vivo, nella sua vera dimensione.


È un idillio quello che racconti o una paura? O tutte e due le cose?


Non so se la vita nei miei mondi è ideale. So per certo che io mi ci trovo bene.


Pensi che la società odierna si possa in qualche modo rispecchiare dentro a queste opere? Che visione hai della società contemporanea?


Penso che non sta a me rispondere a questa domanda. Ho l' impressione che le mie creazioni non abbiano tempo. Me ne accorgo quando vedo che raffigurano sia gli anziani che i bambini, madri di famiglia e giovani alla moda. Quanto alla mia visione della società contemporanea è un insieme di incomprensione e timore, guarnito di disgusto con da una parte il dubbio e dall' altra isolati modelli di bellezza assoluta.


Cosa c’ è per te in programma per l’ anno a venire?


Ci sono in cantiere una mostra a Shangaï e una in Corea del sud. Per ora il mio lavoro è permanente presso la galleria d' arte Albert Bénamou a Parigi.


Ti ho contattato dopo aver visto i tuoi lavori digitali ma prima di scoprire l’ arte digitale chi era Emile Morel?


Ho sempre disegnato in maniera ossessiva. All' età in cui i bambini abbandonavano i pastelli per andare a giocare a calcio o andare in bici, io disegnavo e non mi sono mai fermato.


È vero che nelle tue opere fai riferimento alle visioni dell’ Inferno Dantesco?


Non è la prima volta che mi fanno questa domanda. Credo che sia davvero il caso che inizi a leggerlo...

1 commento:

Dull Tool Dim Bulb ha detto...

beautiful work.

http://dulltooldimbulb.blogpot.com